dimanche 29 novembre 2009

Les facteurs d'éveil

Amaravati
Les facteurs d'éveil (Bojjhanga) sont au nombre de sept. Il y a l'étude du dhamma, comme retrouver la sécurité d'un refuge après une errance sans fin. Il y a l'attention, comme outil naturel de la présence d'esprit. Il y a l'énergie, comme celle que donne le dhamma lui-même par l'allègement de l'être. Il y a le ravissement, comme la dévotion donnée au Bouddha-Dhamma-Sangha et au monde chaque jour. Il y a la tranquillité comme l'absence de saisi, d'empressement et la paix vécue grâce à cela. Il y a la concentration, comme la fixation sur un objet pour conserver l'équilibre de la vigilance. Il y a l'équanimité, comme conséquence de stabilité du cœur, en demeurant hors du jugement, en ayant le recul nécessaire.

Le sujet d'étude

Le sujet d'étude est nous même. Avec la connaissance des fonctionnements de notre corps et de notre esprit. L'être a accès à l'amour, à la création, aux mondes oniriques, aux expérimentations, ainsi qu'aux échecs, aux désillusions, aux rancœurs et aux conflits, et toujours il apprend. Il apprend et il comprend du monde grâce à diverses professeurs. Il retrouve son être intérieur, écoute la relation entre l'esprit et la matière. Jusqu'à ce qu'il abandonne son désir d'aboutir, et demeure avec le vaste silence. Sa recherche le mène encore à lui-même, détaché de son être et si proche des conditions. Les yeux grands ouverts, vers l'œil du dhamma.

vendredi 27 novembre 2009

L'instabilité


L'être humain est un ensemble d'agrégats, et parmi eux, le corps est changeant et relatif, et ni la sensation, ni la perception, ni la volition, ni la conscience ne sont stables et permanentes. On ne peut trouver aucun élément existant "en soi" puisque tout dépend d'une cause première, c'est l'interdépendance. Nous ne pouvons contrôler le monde extérieur qui est source d'inconnu. Pour voir intérieurement cette instabilité (anatta), l'esprit se doit d'appréhender d'une façon neutre tous les phénomènes qui apparaissent, et les regarder pour ce qu'ils sont. Voir profondément que rien dans la personne ne vie "ultimement", c'est ne plus croire que quelqu'un meurt "ultimement", on est ainsi libéré de la peur de la mort, et du principal attachement aux agrégats de l'être.

jeudi 26 novembre 2009

Un monde meilleur

Kuthodaw
Les états mentaux conditionnent le monde qui est, et son devenir. Faisons en un meilleur à chacune de nos pensées. Dans cet "ici et maintenant", libérons nous du passé et du futur en créant l'instant présent nouveau. Comprendre l'étendue des états mentaux et de leurs influences c'est apercevoir l'interdépendance et ce qu'est l'enfer et le paradis.
Tel le savaka (Noble disciple) libéré de l'illusion d'une substance permanente, on évite la médisance, étant là quand il le faut pour aider, considèrant tous les êtres avec la même compassion, œuvrant alors pour le meilleur monde qui soit.

mercredi 25 novembre 2009

Magga

Magga est le sentier enseigné par Bouddha. Compréhension, pensée, parole, action, moyen d'existence, effort, attention, et concentration doivent être justes et droits, pour connaitre panna - la sagesse, condition du nibbana. La sagesse de la connaissance de l'instabilité est vécue grâce à la vision profonde (vipassana) et aux sept facteurs d'éveil présents "ici et maintenant". Cette "conduite sublime" inclue la moralité (sila). Ceci doit être vécu et réalisé par chacun. Tout le sentier est l'application de l'attention sur le corps, l'esprit, les objets mentaux et les sensations.

dimanche 22 novembre 2009

Contemplation

Contempler le silence, le calme, la paix, et le mouvement, l'agitation, l'effervescence. Contempler les expressions de la vie, et la souffrance inhérente (dukkha) à la matière et à l'esprit. Contempler la tendresse du monde et le bonheur (sukkha).
Contempler ce n'est pas interférer. C'est écouter la relation que les éléments du monde entretiennent. C'est voir avec le corps le déroulement de l'immobile vide. C'est fusionner en confiance (saddha) et apprendre des éléments naturels, apprendre des réactions conditionnées, apprendre de la plénitude. Voir la vie et voir la mort, l'apparition et la disparition des phénomènes.

Faire lumière


Faire la lumière sur l'ombre, c'est avec attention dissiper ce qui doit l'être. Cheminer sur le "sentier du milieu", c'est comme cheminer au milieu des nuages. Il faut savoir rester stable sur des nuages. La démarche est une adaptation permanente au présent, un rééquilibre face aux mouvements qui acheminent l'esprit vers les constructions mentales (sankhara). Ainsi cheminer, c'est ne plus sombrer et démasquer ce que l'être dissimule, que ce soit une attente, une illusion sur soi-même, un refoulement, un état mental négatif. Revenir sans peine à l'instant présent. Se rendre compte du bienfait, de la saveur unique de la respiration consciente.

vendredi 20 novembre 2009

Le temps

William Blake

Le temps est une relation au monde, qui ne serait être réelle pour l'instant présent.
Cependant tout l'univers est en mouvement dans ce présent (anicca).
Le présent en perpétuel surgissement ne comprend pas que l'on puisse arrêter le temps.
Le temps s'accorde, pour mesurer ce qui a été, et le temps de dire cela, le passé est évoqué.
Si alors dans un jeu, "je" me projette dans ce que pourrait être ce présent, dukkha survient.
La marche de l'éveil consiste à appréhender ce présent en permanence. Voir ce qui ici et maintenant existe, rendu capable par l'être : Une ouverture à 360°, la conscience de l'interrelation des éléments du monde, l'être qui connait le temps du non-être (anatta).

mercredi 18 novembre 2009

La paix

La paix de l'esprit est un des fruits du sentier (magga) Bouddhique. Le yogi (pratiquant de la méditation) qui s'applique avec moralité (sila) aux développements de l'attention, acquiert la vision pénétrante des phénomènes (vipassana), c'est-à-dire la connaissance intuitive de la véracité d'anicca, dukkha et anatta. En étant conscient que toutes les conditions sont non-durables, sans essence et donc insatisfaisantes, on est libéré de l'illusion du soi permanent, et l'équanimité éclaire l'esprit. Le disciple va ainsi chercher cette paix en lui même et la ramène pour tous les êtres. Une fois le dhamma dans le cœur, le chemin est partout.

L'éveil de Bouddha

Osamu Tezuka

L'éveil de Bouddha est qualifié de samma sambodhi, "éveil parfait", car nibbana a été réalisé, toutes les kilesa (souillures mentales) ont été anéanti, il n'y a plus rien a accomplir. Grâce aux parami (perfectionnements) développées pendant de nombreux éons, il a réalisé les aspects les plus profonds de l'esprit et de la matière, soumis aux trois caractéristiques.
Sa science et sa sagesse vont au delà de la vision humaine, un Bouddha les partage avec tous les êtres sans distinction, pour les guider vers le chemin retrouvé du nibbana. Son Enseignement consiste en les quatre Nobles Vérités.



La joie du Dhamma

Illustrated Dhammapada by Ven. Weragoda Sarada Maha Thero

Dans le Dhamma se trouve la joie de la vérité, le courant de sagesse du monde "tel qu'il est" avec lequel le disciple s'accorde . Avec le Dhamma nous trouvons de quoi abreuver notre soif de connaissance, de réalisation, de valeurs, et de sens. Le Dhamma est le trésor ultime auprès duquel les sages prennent refuge, après une errance sans fin dans la misère (dukkha). Le Dhamma est excellent en son début, excellent en son milieu et excellent en sa fin. Qui voit le Dhamma, voit le Bouddha.

lundi 16 novembre 2009

Metta

Que je puisse comprendre l'intérêt d'être patient et attentionné envers moi-même. Que je puisse ouvrir mon être aux valeurs du partage et du don. Que je puisse voir la fragilité et le lien que tous les êtres vivants partagent. Que je puisse développer les qualités de générosité et de bienveillance pour mon entourage. Que je puisse respecter toutes les existences. Que je puisse avec disponibilité et tolérance comprendre mes faiblesses comme celles des autres. Que je puisse prendre soin de moi-même comme d'autrui. Que la lumière de l'amour rayonne dans mon cœur avec équanimité et sagesse, envers tous les êtres vivants.

La disponibilité

La disponibilité de l'esprit est une réserve d'énergie pour accueillir ce qui se présente. C'est une condition nécessaire pour connaitre les phénomènes dans leur constant renouvellement. La disponibilité ouvre l'esprit sur tous les dhamma, aussi bien intérieurs, qu'extérieurs. Une carence de cette qualité tends à nous faire croire à l'acquisition de quelque chose, et fige les évènements dans le mental, alors que tout est par nature fluide et impermanent (anicca). La "disponibilité" est synonyme de la présence d'esprit (sati), elle nous encourage à demeurer présent pour nous même et pour autrui.

dimanche 15 novembre 2009

Le lacher prise


Le lâcher prise est le chemin vers la libération. Lâcher prise est déjà se libérer : de l'emprise de l'illusion, des schémas égoïstes, des opinions à défendre, de l'image de soi à maintenir, du désir de posséder ...
En lâchant prise nous nous allégeons de notre égo, au lieu de le renforcer; nous nous allégeons des croyances, au lieu de les entretenir. Le lâcher prise s'allie aux cinq principes de bases du Bouddhisme tel la générosité, et la patience.
Lâcher prise c'est faire confiance au dhamma et reconnaitre notre place dans ce monde et l'incapacité de contrôle (anatta).

samedi 14 novembre 2009

Karma


Le karma (kamma en Pali) est l'action qui engendre des résultats, c'est l'intention, l'habitude, la mémoire. Lorsque nous effectuons des actes bénéfiques (kusala) nous récoltons des fruits de ce mérite. Si nous effectuons des actes néfastes (akusala) nous récoltons des fruits équivalents. Nous semons sans cesse des graines de karma qui nous lient à la renaissance. Le karma se manifeste dans cette vie même, mais selon l'Enseignement de Bouddha, il peut traverser les périodes et se manifester dans un prochain état du samsara.

vendredi 13 novembre 2009

Mur de concepts

A force de considérer les Enseignements de Bouddha d'une manière théorique, nous construisons petit à petit un mur de concepts qui finit par nous couper de la réalité : tout l'inverse de la libération! On peut lire des livres sur la pratique de metta et oublier l'essentiel, comme simplement le fait d'être attentif à son voisin. Alors si le mur atteint des hauteurs dangereuses, il n'y a plus qu'à prendre un marteau et tout casser! Il est plaisant d'étudier le dhamma dans les livres mais nous devrions connaitre les limites de l'intellectualisation et ne pas oublier que là où nous trouvons le plus de réponse c'est dans notre propre esprit, qui est le réel sujet d'étude.

jeudi 12 novembre 2009

Anatta

Elément terre
Anatta, c'est l'absence d'élément permanent tel que l'âme dans l'individu. Il n'y a ni substance propre à l'individu, ni égo "en-soi" qui habiterait ou appartiendrait à l'être, nous dit Bouddha. Au centre de l'être il y a "le vide", et ce vide est libérateur lorsque l'on en prend conscience. Tel le corps la personnalité s'est construite, mais aucun n'a de réalité dans l'absolu, ils nous alourdissent par l'attachement que nous leur portons. Leur existence est incontrôlable, fragile et change en permanence.

Anicca

Anicca c'est le changement constant. Il est clairement visible par exemple dans la nature, lorsqu'une plante grandit et que les saisons changent, ou lorsque nous observons l'eau en mouvement, les nuages qui se transforment, ...
Mais anicca est omniprésent, la perception, les sensations, l'état mental et la conscience changent à chaque instant, et de la même façon les corps et les objets ont cette vibration de l'impermanence.

Dukkha

Dukkha, "l'insatisfaction", a été définie par Bouddha ainsi : C'est la naissance, c'est la vieillesse, c'est la maladie, c'est la mort, et c'est l'association avec ce que l'on apprécie pas, la séparation avec ce que l'on aime, en fait les cinq agrégats d'attachement ( khanda) sont dukkha.
Pourquoi "tout est dukkha"? Il n'existe pas d'expérience qui soit totalement et durablement satisfaisante. Comme il y a toujours une portion d'insatisfaction, dukkha est présente. C'est la première Noble Vérité énoncée par Bouddha. Il existe trois types de dukkha : dukkha de la souffrance "ordinaire", dukkha du changement, et dukkha du conditionnement.

mardi 10 novembre 2009

L'Enseignement de Bouddha




L'Enseignement du Bienheureux Bouddha présente une multitudes de facettes. De plus il s'adapte à la personne, à ses besoins et ses aspirations. Bouddha dit que toutes les choses (dhamma) dépendent de conditions. De même l'esprit est conditionné par les bonnes comme les moins bonnes. Ainsi Bouddha encourage chacun a apporter les bonnes conditions à notre esprit. Il prône le développement des qualités humaines telle la bienveillance envers toute les existences.
Au cœur du message de Bouddha se trouve la possibilité de s'affranchir des désirs égoïstes, des concepts, des opinions, des "pollutions mentales" (kilesa), c'est à dire de toutes les conditions qui maintiennent dans le cycle du samsara.

Le samsara

"Il naquit dans l'esprit de certains que c'était le cycle de la vie. Les êtres vivants sont faits pour mourir puis renaître en un autre corps et cela se répète dans un cycle éternel. Ils ne peuvent échapper à la souffrance." Osamu Tezuka's Life of Buddha

Le samsara est la roue des existences. Existence, mort, et renaissance, en un cycle infini. Il y a dans ce cycle différentes sphères d'existences dans lesquelles nous pouvons renaître : Les devas (dieux), les Titans, les humains, les animaux, les esprits affamés et les "fantômes". Chacun d'eux expérimente dukkha, d'une façon plus ou moins grossière.
Doit on se soucier de ce que nous ne pouvons prouver? Quel contrôle peut on avoir sur cela?
Certains peuvent concevoir la vie et la mort dans un ensemble plus grand que cette existence, un renouvellement cosmique permanent propre à la vie. La vie qui est sans réel but autre que celui qu'on lui donne.
Si contrôle il y a, c'est par le karma, car c'est notre seul outil, notre seule possession, c'est par lui que nos destinées s'inclinent vers une route plus lumineuse.

lundi 9 novembre 2009

Le présent


L'étincelle du présent

Le présent est cet instant où l'on demeure dans la claire perception des choses. Avec attention on fait face à toute les situations, en respirant avec conscience. Le présent est à la fois un accomplissement et un perpétuel renouvellement. C'est le refuge face aux formations mentales (sankhara), avec lui on se recentre et il permet au cœur (citta) l'équanimité face aux sentiments.



Citta


Maitre Ge Chunyan

Citta, c'est le cœur-esprit. Pour certain, c'est le cœur, pour d'autres c'est l'esprit, cela peut être aussi la conscience. Ils sont tous si reliés qu'on en oublie leur rapport. Citta est l'état d'esprit qui se teinte de mille façons.
Comme le dit le Dhammapada :

"La pensée précède toutes choses. Elle les gouverne, elle en est la cause. Qui parle ou agit avec une pensée mauvaise, la souffrance le suit pas à pas, comme la roue suit le sabot du boeuf.

La pensée précède toutes choses. Elle les gouverne, elle en est la cause. Qui parle ou agit avec une pensée pure, le bonheur s'attache à ses pas, comme l'ombre qui jamais ne le quitte."

dimanche 8 novembre 2009

La réalité


La réalité est relative, d'abord pour chacun d'entre nous, et ensuite selon les paramètres en fonction. Lorsque l'on parle de "grand" cela dépend du "petit"en question. L'univers demeure plein de mystères sur son origine, son étendue et son évolution. Les astrophysiciens ne savent pas d'où provient la majeure partie de sa masse, ni ce a quoi correspond "l'énergie noire". De même que deviennent nos connaissances projetées sur la matière et l'esprit dans un trou noir ?!
Bouddha grâce à l'œil du Dhamma a perçu la réalité intérieure de l'être, son absence de soi (anatta), et la réalité de son rapport à son environnement, par la loi du karma.


La science du Bouddha

Le Bienheureux Bouddha a déclaré le samsara comme étant le lieu de dukkha. Il a proclamé quelle était la souffrance dans ce monde, quelle était son origine et quel était le moyen d'y mettre un terme. Il a ainsi déclaré la fin complète de la souffrance (dukkha), par l'existence d'un non-né, d'un non-crée, d'un non-conditionné nommé nibbana.
Grâce à ses parami et à sa persévérance dans la méditation il a découvert la vision pénétrante des phénomènes, et a perçu la réalité ultime. Il a vu toutes les existences conditionnées par le changement permanent, l'insatisfaction, et l'absence de substance (anicca, dukkha, anatta). L'être est un ensemble d'agrégats (khandha), formé de la matière (les 5 sens du corps) plus la perception, la sensation, la volonté et la conscience. Ainsi le Dhamma est la science du Bouddha et son Enseignement, c'est également la loi naturelle de la naissance, de la vieillesse, de la mort où l'interdépendance de toutes les conditions.

La patience


La patience se relie au cœur de la pratique du quotidien. Elle nous encourage à supporter la souffrance physique lors de l'assisse en méditation, à revenir toujours et encore à l'instant présent, elle tempère notre désir d'atteindre quelque chose et ceci jusqu'à son abandon. La patience est l'acceptation du monde et de ces caractéristiques (anicca, dukkha, anatta). Elle permet de trouver un équilibre, celui entre l'énergie et la concentration, entre la foi et la sagesse. Elle nous fait apprendre de nos erreurs, c' est celle d'une vie dédiée au dhamma.

L'observation


L'observation c'est l'écoute du monde et de ces phénomènes. C'est la pratique de l'attention, de la concentration juste, comme décrite dans le satipatthana sutta. C'est développer une claire conscience de notre état mental, des sensations, de la posture du corps. Lors de la méditation formelle cela peut être l'attention au souffle (anapanasati), le développement de la concentration (samadhi) ou la vision pénétrante des phénomènes (vipassana).
Grâce à l'observation de l'instant présent, le regard est neutre et sans jugement, la sagesse devient active.

La compréhension


La compréhension est ce qui permet d'avancer. C'est l'investigation du Dhamma, (en Pali, dhammavicaya) en tant que loi naturelle, et en tant qu'Enseignement du Bienheureux Bouddha, ceci par l'étude des suttas, des textes et de la philosophie. Elle s'associe avec la confiance pour éviter l'excès de réflexion sur les concepts, et la mise en pratique pour ne pas tomber dans le piège de l'intellectualisation.

La moralité


La moralité, sila en Pali, c'est la compréhension de l'interdépendance de tous les êtres et du karma. C'est donc le respect de préceptes qui éloignent de mauvaises actions, de mauvaises paroles ou de mauvaises pensées, néfastes pour soi comme pour les autres.
La moralité Bouddhique n'est pas extérieure à l'être, elle se nomme également vertu, éthique, droiture. Elle permet la paix de l'esprit et de la conscience, le contentement, le bonheur. Elle sert de base au développement de l'attention et de la concentration. La moralité est la modération, le cheminement sur la voie du milieu, majjhima-patipada.

La générosité


La générosité est le langage naturel du cœur. Par le don de soi, on ouvre le cœur et on se sépare de l'égoïsme, si présent dans la société occidentale. La générosité permet de s'oublier, on se rapproche ainsi de l'expérience de l'interdépendance et d'anatta.
La générosité se décline de mille façon : écoute, compassion, aide, dévotion, offrande, attention, ...
C'est également le développement de la bienveillance et de metta, envers soi-même comme envers les autres.

Boddhi tree



SABBE SANKHARA ANICCA
SABBE SANKHARA DUKKHA
SABBE DHAMMA ANATTA





Impermanentes sont toutes choses conditionnées,
Insatisfaisantes sont toutes choses conditionnées,
Sans essence sont toutes choses.


(Dhammapada)